Portrait d'étudiantes, étudiants de la majeure Société Numérique (SN) - Promotion Louise WEISS (2026)

Découvrez chaque semaine le portrait d'étudiantes, d'étudiants d'une des majeures de Sciences Po Lille.
Depuis la rentrée 2021, une réforme du cycle master a eu lieu. Les étudiantes et les étudiants choisissent en quatrième année parmi 17 formations dont 2 doubles-diplômes avec des institutions partenaires et 2 doubles-masters internationaux. Quatre formations sont proposées en apprentissage en 2e année du cycle master (semestres 3 et 4).
En savoir plus :
Cette semaine, c'est au tour des étudiantes, étudiants, en cinquième année de la majeure Sociétés Numériques de se présenter. Elles/Ils sont actuellement à la recherche d’un stage de 6 mois à partir de janvier 2026 pour clôturer leur formation.
Présentation de la majeure
La majeure Sociétés numériques (SN), double diplôme de master porté par Sciences Po Lille et l’École Centrale de Lille, forme les futurs experts capables de comprendre et d’anticiper les transformations profondes liées à la révolution numérique. Sa promotion, mêlant élèves ingénieurs et étudiants de sciences humaines, fait de la collaboration et du croisement des savoirs un principe fondateur, permettant d’aborder les enjeux numériques avec une vision réellement pluridisciplinaire.
La majeure SN articule deux pôles complémentaires :
- Les sciences humaines et sociales : sociologie du numérique, économie du numérique, droit des données personnelles, histoire de l’informatique et de l’intelligence artificielle.
- L’ingénierie statistique et informatique : statistiques, programmation, science des données, machine learning, modélisation.
Convaincue qu’analyser les sociétés numériques implique d’ouvrir la “boîte noire” des algorithmes, la formation pousse à dépasser les interfaces pour saisir les mécanismes techniques qui structurent nos organisations. Elle fournit ainsi les outils pour transformer des problématiques techniques en solutions politiques, opérationnelles et stratégiques, capables de répondre aux défis contemporains du numérique.
Julien BOYADJIAN et Claire BÉLART sont les responsables de la majeure.Découvrez les étudiantes, étudiants

Inès Addra
J'ai intégré le double diplôme "Sociétés Numériques" en septembre dernier pour ajouter un aspect technique à ma formation pluridisciplinaire en sciences sociales. Avant ce double diplôme, j'ai suivi un parcours hybride: j'ai d'abord fait 2 ans de classe préparatoire littéraire B/L à Nantes. Ensuite, dans le cadre d'une licence d'anglais / économie / gestion à la Sorbonne Nouvelle, je suis partie en échange universitaire en Australie pendant une année. J'y ai effectué un stage de 6 mois au consulat général de France à Sydney en chancellerie politique.
Passionnée par les enjeux sociaux, politiques et éthiques du numérique, et ayant approfondi mes compétences en sciences des données, je suis ravie d'avoir fait le choix de ce double diplôme. À l'avenir, je souhaite désormais me tourner vers l'analyse de données et la stratégie, en tant que business analyst, pour commencer ma carrière.

Noé Amsallem
Diplômée d’une licence de science politique et d’un master 1 de sociologie quantitative, j’ai toujours été attirée par une approche globale des technologies : leur histoire, leur économie, leur gouvernance ainsi que leur compréhension technique.
En tant que data journaliste chez Le Monde, j’ai découvert le plaisir de voir comment la data pouvait servir le plus grand nombre. Questionner et expliquer l’actualité à travers ce prisme m’a amené à poursuivre ma professionnalisation. Pour cela, j’ai effectué un stage de data analyste dans une entreprise de l’ESS afin de consolider mes acquis techniques.
Sociétés Numériques m’a permis de retrouver ce qui m’animait dans les sciences politiques : une réflexion approfondie sur les technologies, au-delà des effets d’annonce. Grâce aux enseignements dispensés par Centrale Lille, j’y ai aussi acquis les compétences techniques qui me manquaient.
Passionnée par l’impact des réseaux sociaux sur les individus et la société, je souhaite m’orienter vers des métiers de recherche utilisateur, pour interroger et optimiser les rapports homme-machine. Travailler dans une entreprise de services numériques représente pour moi une opportunité unique de croiser les données et les enjeux sociétaux, rendant chaque projet stimulant et porteur de sens.

Eloi Ardail
Après un an en classe préparatoire, j’ai intégré Sciences Po Lille où je me suis tout d’abord orienté vers le secteur politique en devenant collaborateur parlementaire d'une députée, à mi-temps, en parallèle ma 2ème année à l’IEP.
J’ai par la suite co-créé l’application politique la plus téléchargée de France avec une camarade de Sciences Po. Cette expérience à mi-chemin entre la politique et la tech m’a permis de collaborer avec ministres et députés mais également de participer à des hackathons comme celui organisé par Google en Europe (dédié à la lutte contre la désinformation) que nous avons remporté.
Fort des compétences acquises lors de mon Master à Sciences Po Lille et Centrale Lille, j'ai récemment co-fondé un cabinet de conseil spécialisé dans le développement de l'intelligence artificielle.

Victor Beaufils
J’ai fait un bac ES par fort intérêt pour ce qu’est la chose sociale, j’ai tenté les concours Sciences Po que je n’ai pas eu pour m’orienter ensuite vers la licence de Science politique de l’université Panthéon-Sorbonne. J’ai ensuite effectué mon échange à l’université d’Oslo où j’y ai étudié la théorie des jeux, ce qui m’a profondément conforté à l’idée d’endurcir mon profil vers l’ingénierie appliquée aux sciences sociales tout en gardant un cursus de sciences sociales généraliste.
Savoir comment la technique et le social s’influencent réciproquement est une question centrale à l’ère de l’intelligence artificielle générative. De plus en plus, il faudra des profils hybrides capables de faire dialoguer ces deux univers pour saisir la complexité de la révolution numérique.
Je souhaite y contribuer à mon échelle, en me spécialisant dans le pendant informatique des sciences sociales : les systèmes multi-agents génératifs. L’ère de la simulation de sociétés virtuelles ne fait que commencer, et je veux en faire partie, pour y apporter ma compréhension du social dans un domaine encore largement dominé par les sciences de la nature. Je cherche activement un stage pour janvier 2026 afin de me perfectionner techniquement.

Imane Bihya
Passionnée par la compréhension des usages numériques et leurs implications sociales et culturelles, j’ai construit un parcours à la croisée des sciences sociales et de l’ingénierie des données. Après un double cursus franco-britannique en Sciences politiques et relations internationales à l’Université du Kent et à Sciences Po Lille, j’ai intégré le double diplôme Sociétés numériques, une formation portant sur les transformations numériques à travers le double regard des sciences sociales et de l’ingénierie statistique.
Mes expériences m’ont permis d’explorer différents terrains : études sociologiques, analyse d’usages et conduite de projets numériques. J’ai notamment mené une enquête sociologique via la Junior Entreprise de Sciences Po Lille pour l’Office national des forêts sur la perception de la gestion forestière par les usagers, ainsi qu’un stage en développement de projets d’inclusion numérique au sein du groupe POP. Mon mémoire de recherche porte sur la formation d’une expertise profane chez les personnes atteintes d’endométriose à l’ère des réseaux sociaux.
Aujourd’hui, je souhaite poursuivre dans le champ de la recherche sur les usages et les publics, à l’intersection de la sociologie des médias, de la data et de la culture numérique. J’aimerais approfondir ces thématiques au sein d’organisations engagées dans la compréhension et la transformation du numérique.

Rayan Bouhsina
Formé à l’interface entre stratégie et technologies, j’oriente mon parcours vers le pilotage de projets techniques et l’intégration de la data et de l’IA dans les organisations.
Étudiant en double master Centrale Lille – Sciences Po Lille, je combine une approche analytique issue de l’ingénierie avec une compréhension des enjeux stratégiques et organisationnels. Après trois années de classe préparatoire et une première année en école de commerce à l’Institut Mines-Télécom Business School, j’ai souhaité renforcer cette double compétence.
Mes expériences chez VINCI Énergies, Centrale Digital Lab et BionomeeX m’ont permis d’aborder l’innovation sous différents angles : gestion de projets smart buildings, conception de solutions IA (RAG, prévision de séries temporelles, fine-tuning de LLM) et analyse de marchés technologiques.
Je souhaite désormais contribuer à des projets où la data et l’IA deviennent de véritables leviers de transformation.

Colin Bremer
Après deux années de CPGE MP et deux années à Centrale Lille, j’ai désiré intégrer ce double cursus afin de rajouter à mon parcours scolaire une dimension de sciences sociales. J’ai fait ce choix car je voulais avoir un regard plus complet sur les sciences, mieux appréhender les enjeux autour des applications qu’un ingénieur peut avoir sur la société.
Ce double Cursus m’a permis de découvrir les SHS et leurs études appliquées au monde du numérique, les interactions et influences de ce derniers sur les individus et la société, soulevant des questions d’ordres morales et juridiques, tout en ayant une part plus « matheuse et technique », alliant parfaitement les deux écoles.
Par la suite, je souhaiterais m’orienter dans le monde de la recherche, en essayant d’allier les mathématiques-statistiques à la sociologie et l’analyse de nos sociétés dans leurs globalités, que cela soit au sein d’un laboratoire de recherche ou bien dans des instituts d’analyses et de statistiques.

Elia Chanet
Après trois ans d'études en sciences sociales à Sciences Po Lille puis à l’université de Saitama, la majeure Sociétés Numériques m’a permis d’allier mon souhait de toujours mieux comprendre le monde avec ma passion de longue date pour les technologies numériques et informatiques.
J’ai pu ainsi étudier le numérique sous deux angles majeurs : analytique d’abord (histoire, enjeux et impacts sociétaux, gouvernance, droit RGPD et IA) et technique ensuite (programmation, machine learning, analyse et visualisation de base de données), me permettant d’acquérir un bagage assez exhaustif quant à la compréhension de ces technologies qui façonnent notre présent.
En toile de fond de ma scolarité, je reste très attirée par le secteur du journalisme, où j’accumule les expériences depuis petite – la dernière en date étant un stage de deux mois dans la presse régionale française. Après avoir rédigé un mémoire sur l’impact de l’IA générative dans le secteur de la presse régionale, j’espère à l’avenir pouvoir exploiter ma double appétence « numérique et sciences sociales » tout en continuant à agir pour que chacun puisse être (bien) informé et défendre ses intérêts : par exemple en devenant datajournaliste, ou en travaillant sur les questions de la régulation des technologies numériques et du respect des droits des usagers, comme je le ferai dès janvier 2026 chez le Défenseur des droits.

Ulysse Corvisier
Ayant démarré mon parcours à SciencesPo Lille dès la sortie du lycée avec l'idée de travailler pour les collectivités locales dans le domaine du sport, je me suis finalement trouvé un intérêt pour l'analyse de données et le numérique après mon année internationale à l'Université Libre de Bruxelles.
Choisir le Master Sociétés Numériques en collaboration avec Centrale Lille s'est alors révélé être une évidence pour moi et mon parcours. L'ère de la donnée, accompagnée par l'étude statistique prend aujourd'hui une part essentiel des processus décisionnels que cela soit dans le domaine privé ou public. C'est donc dans cette optique que je m'oriente vers la data analyse afin de comprendre les enjeux du monde actuel et d'apporter mon expertise aux organisations qui ont besoin de ces nouvelles connaissances, dans une discipline en effervescence.
Je souhaite donc travailler pour le secteur public ou privé en data analyse ou UI/UX Design dans la continuité de ce parcours.

Ines Daoudi
Curieuse et passionnée par les interactions entre société et technologies, j’ai rejoint en 2021 le double diplôme franco-britannique entre Sciences Po Lille et l’Université du Kent. Cette formation internationale m’a initiée à la richesse de la pluridisciplinarité, à la croisée des sciences sociales et du numérique, et je poursuis aujourd’hui cette approche au sein du Master Sociétés Numériques.
Dotée d’un profil à la fois analytique et créatif, j’y cultive une pensée critique alliée à une compréhension fine des enjeux sociétaux et techniques du monde numérique. Mon parcours m’a appris à allier rigueur intellectuelle et sens du dialogue, deux qualités essentielles à mes yeux pour faire du numérique un levier d’innovation et de créativité.
Convaincre, transmettre et créer du sens sont au cœur de mon engagement, et j’ai eu l’occasion de mettre ces compétences en pratique au sein d’institutions telles que l’Assemblée nationale, le Sénat ou encore lors du Forum InCyber, où j’ai affiné mon aisance à l’oral et mon goût pour la stratégie de communication.
Enjouée, énergique et profondément curieuse, je cherche aujourd’hui à mettre cette polyvalence au service du conseil en transformation digitale, dans un environnement international où innovation et humanisme avancent de concert.

Augustin de Chevigny
Ingénieur généraliste se spécialisant dans les sciences humaines autour du numérique, je suis fortement attiré par le domaine du social et de l'environnement. J'ai suivi bon nombre de cours sur la gestion de données (data engineering, data analyst etc...), mais aussi : des sciences plus théoriques avec mes cours de prépa et en école, de la physique appliquée... Mes expériences professionnelles et associatives m'ont poussées à gérer des projets de A à Z avec des personnes très différentes et dans des cadres très différents (jeunes, professionnels, étudiants, cadre associatif, bénévole, à Madagascar etc.).
Grâce à mon double diplôme et mes expériences associatives, je me sens capable d'appréhender l'impact sociologique du numérique (et d'autres aspects sociétaux) dans la vie des individus ainsi que de soulever les questions morales et juridiques liées à ces avancées techniques.
Je suis donc à la recherche d'un stage de 6 mois environ dans des structures associatives, ONG ou structures publiques, sur des projets ayant un attrait pour l'égalité sociale, l'éducation et/ou l'environnement. Je souhaiterais y faire de la gestion des données, dans la logistique, ou plus largement dans la gestion de projets.

Corentin Fleury
J’ai effectué une classe préparatoire MP avant d’intégrer l’École Centrale de Lille en 2021.
Attiré par le domaine de l’informatique et du numérique, j’ai vu le master SN de Sciences Po comme une opportunité de découvrir des sujets de sciences humaines qui m’attiraient, mais restaient encore un peu flous pour un ingénieur.
Ce master m’a permis de réfléchir à l’impact sociologique du numérique sur la vie des individus, ainsi que de soulever des questions d’ordre moral et juridique liées à ces avancées techniques.
Entre le M1 et le M2, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage de développeur web, au cours duquel j’ai pu confronter les enjeux techniques et business d’une start-up aux problématiques sociales qui y sont associées.

Eva Fleury
Après une classe préparatoire scientifique, je suis rentrée à l’Ecole Centrale de Lille en en 2021. J’ai ensuite effectué une année de césure composée d’un stage en audit financier chez Mazars à La Défense, puis un second à la Chambre de Commerce Française des Philippines en gestion de projet à Manille. J’ai voulu prolonger mon expérience à l’international avec un échange académique à Rio de Janeiro, et à mon retour en France, j’ai souhaité intégrer la majeure Sociétés Numériques de Sciences Po Lille.
Ce double-diplôme était l’occasion pour moi d’adopter une approche plus littéraire et sociologique qui m’avait manqué en études d’ingénieur depuis la fin du lycée. J’ai beaucoup apprécié découvrir une approche transversale de la transformation numérique et comprendre comment les nouvelles technologies ont impacté nos sociétés. Côtoyer de nouveaux profils d’étudiants avec un regard différent sur le numérique a été très enrichissant. J’ai aussi pu réaliser un mémoire de recherche sur les problématiques de misogynie et de sexisme en ligne afin de challenger ma culture féministe.
Je me destine désormais au secteur du conseil, dans l’espoir que ma double casquette puisse faire le lien entre la technique et les enjeux opérationnels des entreprises.

Clément Lérou
Après trois années de cursus ingénieur à Centrale Lille, durant lesquelles j’ai eu l’opportunité de réaliser deux stages de césure et un semestre d’échange à Cracovie, j’ai décidé d’intégrer le master Sociétés Numériques en double diplôme. Ce choix répondait à un besoin de m’ouvrir aux sciences humaines dans le domaine du numérique, pour dépasser les aspects purement scientifiques et techniques.
Cette formation à Sciences Po Lille me permet d’explorer les aspects sociaux, politiques, économiques et légaux du numérique et d’avoir une meilleure vision d’ensemble des grands enjeux de ce domaine. J’apprécie particulièrement le fait de réaliser ce master dans une classe à taille humaine composée de profils ayant des parcours de vie très diversifiés. La première année de cette formation a également été l’occasion pour moi d’approfondir le sujet de la vérification d’information collaborative en ligne dans le cadre de mon mémoire de recherche.
Je m’oriente désormais vers le secteur du conseil en stratégie SI et architecture d’entreprise pour mettre en œuvre les compétences transverses acquises au cours de ce double diplôme.

Romain Marty
Ingénieur de formation, j'ai intégré Centrale Lille en 2021 à la suite de deux années de classe préparatoire MP. Après un début de parcours généraliste, je me suis rapidement spécialisé en informatique et en sciences des données notamment dans le secteur de la santé que j'apprécie particulièrement.
À la suite d'une année de césure et d'un semestre d'étude à l'étranger, j'ai décidé d'intégrer le double diplôme Sociétés Numériques pour ajouter aux aspects techniques une compréhension plus globale des enjeux du numérique et retrouver un parcours académique généraliste. J'y ai alors découvert avec grand intérêt plusieurs disciplines des sciences humaines ainsi que les enjeux du secteur public, ce qui m'a amené à effectuer un stage au ministère de la Santé au cours de l'été.
Afin de tirer profit de ces enseignements et de mon parcours, je souhaite désormais orienter mon début de carrière vers le product management dans le domaine de la tech.

Iris Poiré Hernandez
Passionnée par les relations internationales et leurs enjeux numériques, j’ai construit mon parcours à Sciences Po dès la première année autour de cette double ambition.
Après un engagement associatif soutenu tout au long de mon parcours et une année d’échange à Salamanque, axée sur la résolution de conflits et la programmation, j’ai choisi le Master Sciences du Numérique, guidée par l’envie d’acquérir un profil hybride, à la croisée de la réflexion stratégique et des compétences techniques.
Devenue ambassadrice du master, j’y ai développé une expertise mêlant théorie et pratique, consolidée à travers deux stages orientés protection des données et gouvernance de la cybersécurité. Le point d’orgue de cette première année de master a été la réalisation d’un mémoire sur l’impact des technologies numériques sur les professionnels de la paix, distingué parmi les meilleurs mémoires de l’année à Sciences Po Lille.
Aujourd’hui, je m’intéresse à la transformation numérique du service public, avec l’ambition de contribuer demain à la diplomatie du numérique.

Anna Reilhac
Allemande et européenne de cœur, j’ai intégré en 2020 le cursus franco-allemand de Sciences Po Lille en partenariat avec l’Université de Münster. Cette formation pluridisciplinaire m’a permis de comprendre les grands enjeux contemporains à l’échelle française, allemande et européenne.
Au fil de mon parcours, j’ai développé un vif intérêt pour les technologies numériques comme leviers de développement durable et d’émancipation. En 2023, j’ai intégré le master Sociétés Numériques pour acquérir une approche pluridisciplinaire des transformations numériques, à la croisée des sciences humaines et de l’ingénierie informatique. Dans ce cadre, j’ai consacré mon mémoire au rôle du numérique dans l’émancipation des femmes en Inde.
Mes expériences professionnelles ont renforcé mon appétence pour la politique numérique internationale, en particulier en cybersécurité auprès de l’office allemand chargé de la cybersécurité et en IA responsable auprès de l’agence allemande de coopération internationale. Mon année de césure à la Commission ghanéenne pour l’UNESCO à Accra a renforcé mon intérêt pour l’interculturalité.
Ces expériences orientent aujourd’hui mon projet professionnel vers l’innovation technologique pour le développement et l’IA responsable au sein d’institutions nationales ou internationales.

Matteo Rosienski
Passionné d’informatique et de sciences sociales, j’ai choisi Sciences Po Lille pour allier compréhension du monde contemporain tout en gardant mon intérêt pour le numérique. Mon parcours m’a permis de développer rigueur et méthode tout en consolidant mes connaissances en sciences sociales. Je me suis également engagé en tant que trésorier de l’association Cyberpaliens.
Lors de mon échange en Finlande, j’ai étudié l’impact du numérique en sciences politiques. Mon mémoire en master 1 a porté sur les politiques publiques du numérique à travers l’esport, analysant la professionnalisation de ce secteur et son traitement par les pouvoirs publics, dans la continuité des enseignements de mon master montrant à quel point il est complexe de gouverner le web et ses nouvelles pratiques.
Actuellement en deuxième année de master, je recherche un stage de 6 mois à partir de janvier 2026 dans le domaine des politiques publiques liées aux transformations numériques.

Eloise Sicre
Après une classe préparatoire, j'ai intégré Sciences Po Lille où je me suis rapidement tournée vers l'univers de la tech.
Un échange universitaire au Japon a été décisif. J'en suis revenue avec une forte volonté d'entreprendre. Mon expérience professionnelle à la Mission French Tech, rattachée au Ministère de l'Économie, combinée à un contexte politique particulier, m'a conduite à cofonder une application politique avec un camarade de Sciences Po.
Cette première création d'entreprise a révélé mon besoin d'approfondir mes compétences techniques. J'ai donc effectué une année de césure aux Mines Paris-PSL et à Dauphine, tout en poursuivant l'incubation de mon projet.
Le double diplôme Sciences Po Lille - Centrale Lille s'est alors imposé comme une évidence, alliant parfaitement mon intérêt pour les sciences sociales et les technologies, en combinant capacités d'analyse critique et compétences techniques.
Forte de ce parcours, j'ai récemment fondé une seconde entreprise, un cabinet de conseil au croisement de ces enjeux tech et société.

Chloé Tricault
En 2021, j’intègre l’École Centrale de Lille, où je reçois une formation scientifique pluridisciplinaire complétée par des expériences en entreprise et à l’international, dans la perspective de devenir ingénieure. Au cours de ma césure, la découverte de nouveaux horizons professionnels et l’émergence de nouvelles réflexions m’ont conduite à intégrer le double diplôme avec Sciences Po Lille, afin d’élargir ma compréhension des enjeux sociétaux et stratégiques liés à mon futur métier.
Cette formation m’a d’abord offert l’opportunité de mener un mémoire de recherche sur la manière dont TikTok transforme le rapport des adolescents à l’information, explorant ainsi les interactions entre technologie, société et usage médiatique. Finalement, en parallèle d’un parcours spécialisé en intelligence artificielle et santé, ce master nourrit aujourd’hui ma réflexion sur les transformations numériques auxquelles je serai amenée à contribuer dans ma future carrière d’ingénieure.
C’est donc dans cette optique que je commence par réaliser un stage en tant que chargée d’étude en innovation IA.
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