Portrait d'étudiantes, étudiants de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) - Promotion Louise WEISS (2026)

Portrait d’étudiantes, d’étudiants de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) 

Promotion Louise Weiss (2026) 

Découvrez chaque semaine le portrait d'étudiantes, d'étudiants d'une des majeures de Sciences Po Lille. 

Depuis la rentrée 2021, une réforme du cycle master a eu lieu. Les étudiantes et les étudiants choisissent en quatrième année parmi 17 formations dont 2 doubles-diplômes avec des institutions partenaires et 2 doubles-masters internationaux. Cinq formations sont proposées en apprentissage en 2e année du cycle master (semestres 3 et 4) : Management des institutions culturelles (MIC), Management raisonné des entreprises (MRE), Boire, Manger, Vivre (BMV), Gouvernance des territoires urbains (GTU) et Management des Métiers de l'Image (MMI).

Monsieur Benoît LENGAIGNE est le responsable de la Majeure Boire, Manger, Vivre  (BMV).

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Les formations en apprentissage

Cette semaine, c'est au tour des étudiantes, étudiants, en quatrième année de la majeure Boire, Manger, Vivre de se présenter. Elles/Ils sont actuellement à la recherche d’un contrat d'apprentissage de 12 mois (alternance 2 jours  à Sciences Po Lille et 3 jours chez l'employeur /  par semaine) à partir de septembre 2025 pour clôturer leur formation. 

Présentation de la majeure Boire, Manger, Vivre 

Fière de sa quatrième année d’existence, la Majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) offre à ses étudiantes et étudiants une formation abordant les enjeux contemporains fondamentaux sous le prisme de l’alimentation. Au carrefour des thématiques environnementales, culturelles, géopolitiques mais également socio-économiques, le bien boire et le bien manger se dévoilent par l’éclectisme qui caractérise cette formation, nous invitant à repenser nos modes d’alimentation pour être en phase avec les évolutions de notre société.  

Si changer le monde commence par changer le contenu de nos assiettes et de nos verres, comment un acte aussi trivial et universel que celui de se sustenter ne peut-il être envisagé sans une approche critique et éclairée des rouages du système alimentaire ? 

“La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent”, loin de ne se cantonner à n’être qu’un aphorisme éculé, prend au contraire tout son sens au sein de BMV, en est peut-être même le mantra.  

Benoît Lengaigne, ancien directeur de Sciences Po Lille, en est le penseur et l’instigateur, qui chapeaute la maquette, les rencontres et la philosophie. 

Présentation des étudiantes et étudiants 

Valentine Brisvalter 

Boire, Manger, Vivre sonnait comme un triptyque évident quand j’en ai appris l’existence et dès ce moment, rien d’autre n’aurait pu mieux correspondre aux espérances que l’on peut nourrir envers des études. Prendre conscience des rouages du système alimentaire de façon éclairée et critique, prôner le fait qu’une autre voie est possible : plus équitable, plus éthique… 

On peut lutter contre l’inexorable et la fatalité de diverses façons, j’ai choisi celle de l'information ; j’ai donc rejoint ce master dans l’optique de devenir journaliste culinaire.  

Aborder ces thématiques sous l’angle journalistique m’a séduite dès lors que j’ai découvert avec fascination l’artisanat culinaire en travaillant dans une boulangerie.  

Ensuite, une saison en tant que serveuse et la découverte du cœur battant de l’univers de la restauration m’ont ouvert les yeux sur cette volonté qui m’animait de pouvoir mettre en valeur ceux qui incarnent, dans leur métier de bouche, une forme d’excellence dans le respect du vivant. 

Le journalisme culinaire se dévoilait alors comme une évidence, à la croisée de ma formation sciences po, étayée par des stages en presse écrite et en radio, mon envie insatiable de découvrir la richesse des cultures gastronomiques et le désir de démocratiser l’information relative à l’objet gastronomique. 

Mettre les mots justes sur les mets, partir à la rencontre de celles et ceux qui concourent à préserver et à faire évoluer le bien boire et le bien manger, tout cela avec passion et convictions toujours, voilà ce pourquoi il ne pouvait y avoir d’autre voie que celle de  Boire, Manger, Vivre. 

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Prune Desplanques 

Issue d’une famille où la cuisine occupe une place prépondérante, je décide de me former après mon BAC ES à Ferrandi Paris, en Bachelor cuisine. J’ai appris les bases de la Gastronomie française et dans un cadre entrepreneurial à réaliser un business plan de restaurant. Après une expérience marquante à Hong Kong, dans un restaurant étoilé et en tant que bénévole auprès de sans-abris, j’en sors convaincue que la cuisine est un vecteur d’inclusion et de partage malgré les barrières sociales et qu’il reste de grands progrès pour ancrer la notion de durabilité dans le milieu gastronomique.  

C’est en partie pour ces raisons que j’ai choisi d'intégrer en Master 1 à Sciences Po Lille, la majeure Boire, Manger et Vivre. Dans l’optique d’avoir une approche plus théorique, j’ai pu découvrir différentes facettes de l'alimentation : politique, écologique, économique, juridique, sociale et bien d’autres encore. 

Cette approche pluridisciplinaire de la formation est très complémentaire à ma formation pratique de cuisinière. Elle m'a permis d’aborder la cuisine sous un autre angle, en ayant conscience des enjeux auxquels font face tous les maillons de la chaîne, de la “fourche à la fourchette”.   

Activement à la recherche d’une alternance pour l’année à venir, 2025-2026, je souhaiterais m’investir dans des domaines alliant ma passion pour l’art culinaire, la valorisation éthique de produits alimentaires et le domaine agricole.  

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Lou Doire 

Passionnée de gastronomie et de sport depuis mon plus jeune âge, c'est dans ces deux univers pourtant éloignés que les questions d’inégalités et de discriminations me sont apparues au fur et à mesure. Dans un monde de plus en plus enclin à l'individualisme, repenser nos façons d'interagir semble indispensable. C’est parce que je considère la gastronomie comme étant un fait social majeur et  commun à tou.te.s dans l’ensemble des différentes cultures, que j’entends développer mon parcours professionnel dans ce secteur.  

Après une licence de sciences politiques à l’université de Lille, j’ai au fur et à mesure compris que mon engagement politique passait par mon investissement et ma curiosité pour les enjeux liés au monde de la gastronomie. Afin de pallier ma méconnaissance du monde professionnel dans ce milieu, j'ai réalisé un service civique de 8 mois au sein de l’association strasbourgeoise Stamtish. Cette association œuvre à l’insertion sociale et professionnelle des personnes issues des migrations dans le monde de la restauration. 

Postuler au sein du master Boire, Manger, Vivre était donc une évidence. Cette formation pluridisciplinaire nous apporte des connaissances aussi bien théoriques que pratiques sur les enjeux actuels mais aussi futurs liés à la gastronomie et à la production.  

L’ensemble de mes expériences et formations n’ont fait que conforter ma volonté de m’investir dans la gestion de projets alliant gastronomie, culture, partage et inclusion. Je suis donc actuellement à la recherche d’une alternance pour l’année 2025-2026 dans ce secteur d’activités.  

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Mathieu Duvauchel 

L’agriculture française est à un tournant. Pour sortir de l’état de polycrise qui l'accable, il est plus que jamais nécessaire de lui donner un nouveau cap. Je souhaite participer à la fixation de celui-ci. Originaire du milieu agricole et passionné par ce domaine, je donne régulièrement un coup de main sur la ferme familiale. Ce lien étroit me permet de comprendre la réalité du métier sur le terrain et de mieux cerner les problématiques concrètes des agriculteurs et agricultrices.  

Depuis mon entrée à Sciences Po Lille, j’ai à cœur d’orienter ma réflexion autour des enjeux agricoles et alimentaires. Actuellement en quatrième année au sein de la majeure consacrée à ces questions, je continue d’étoffer mes connaissances théoriques avec une approche globale et transversale en suivant des cours allant de l’histoire de l’agriculture aux politiques publiques agricoles en passant par le droit européen de l’alimentation.  Pour creuser encore ces sujets, j’ai décidé de réaliser un mémoire de recherche sur le phénomène de “déconversion” en agriculture biologique pour tenter d’identifier la responsabilité des différents acteurs dans cette crise.   

Cette double casquette d’excellence académique et de bon sens paysan me permet d'appréhender les choses avec pragmatisme et sens pratique. Je suis donc à la recherche d’une alternance dans un organisme agricole qui s'engage dans la défense de l’agriculture familiale et dans la transition de nos systèmes de production. 

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Valentine Guilmont 

Fille d’éleveuse, j’ai grandi dans un environnement profondément marqué par la ruralité et les enjeux agricoles. C’est toutefois à la suite de plusieurs moissons en silo agricole que s’est révélé mon intérêt pour ce secteur. Cette expérience professionnelle m’a permis de développer une compréhension concrète des défis auxquels les agriculteurs sont confrontés, nourrissant ainsi mon attrait pour les mondes agricoles en pleine mutation. 

Élève à Sciences Po Lille, l’envie de contribuer à la transition des mondes agricoles m’a menée à intégrer Boire, Manger, Vivre. Ce master me permet d’approfondir mes connaissances sur les enjeux alimentaires et agricoles qui me passionnent, en associant enseignements théoriques et approche pratique. Par ailleurs, mon mémoire, qui explore les liens entre la situation agricole de l’Aisne et les (dés)engagements des agriculteurs et agricultrices du département, reflète ma volonté d’analyser et de comprendre les défis du secteur notamment par le biais d’une enquête de terrain menée auprès des différents acteurs des mondes agricoles. 

Dans cette perspective, je recherche une alternance pour la rentrée 2025. Cette expérience me permettrait de mettre à profit l’ensemble de mes compétences, tout en contribuant activement aux transformations vers des modèles agricoles et alimentaires durables. 

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Juliette Houstin 

Mon entrée dans la majeure Boire, Manger et Vivre, est l’aboutissement de mon intérêt pour l'alimentation et pour les sciences humaines et sociales, comme un outil pour penser le monde de demain. 

En première année à Sciences Po Grenoble, j’ai effectué un stage à l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation à Tours. J’ai ainsi découvert plusieurs aspects des cultures alimentaires tout en traitant des sujets liés à l’inclusion, à l'environnement et au bien manger. Puis, en troisième année, j’ai eu envie d’écrire mon mémoire sur l’inscription au patrimoine de l’UNESCO des “savoirs, savoir-faire et pratiques liées à la production et la consommation du couscous” par l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et le Maroc en 2020. Au cours de cette recherche, j’ai pu avoir une approche pluridisciplinaire de ce sujet et cela m'a naturellement conduit à candidater à BMV. Mon second travail de recherche, durant cette quatrième année, porte sur l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap par la restauration. J'aborde ainsi un autre aspect de l’alimentation. Ce que j’affectionne tout particulièrement c'est étudier l'alimentation comme un langage commun, une pratique universelle, vecteur d'inclusion et miroir des variétés culturelles et gustatives.  

Actuellement à la recherche d'une alternance, je m'intéresse aux questions d'alimentation durable et de transmission de savoirs sur les systèmes alimentaires. 

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Méline Koch 

Après une année en licence de droit au sein de l’université de Lille, j’ai eu la chance de pouvoir intégrer le cursus initial de Sciences Po Lille. Cela m’a permis d’ouvrir ma réflexion sur les enjeux contemporains et de les aborder sous des angles très divers. Passionnée de pâtisserie depuis le plus jeune âge, mes différentes expériences professionnelles au sein des silos agricoles et au plus près des agriculteurs m’ont permis de comprendre l’étendue et la complexité des questions liées à l’alimentation. Ainsi, quand il a fallu choisir un master, mon choix s’est tourné vers la majeure Boire, Manger, Vivre. 

Intégrer ce master m’a permis de traiter ce sujet en profondeur et d’en comprendre tous les enjeux, aussi bien sur le plan juridique, que sur celui de la santé, de l’économie, du social ou encore de l’environnement. Cela me donne également l’opportunité d'entrer dans le monde du travail en ayant lié approche théorique et expérience pratique avec de nombreuses rencontres professionnelles, mais aussi des expériences concrètes (WSET, stage culinaire). C’est comprendre que l’alimentation est l’un des piliers de notre société et qu’elle est plus que jamais au centre de l’actualité. 

Curieuse et motivée, je suis à la recherche d’une alternance pour l’année 2026-2027. J’aimerais trouver un poste qui me permettrait de conserver cet aspect transversal de l’alimentation qui me plaît tant dans mes études, avec pour objectif de repenser les modèles de production et de promotion de l’alimentation dans le secteur privé, public ou associatif. 

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Benito Lambert Garruta 

Après trois années de classe préparatoire littéraire, j’ai intégré Sciences Po Lille au sein de la majeure Boire, Manger, Vivre. 

Ce choix pour une formation centrée sur l’alimentation et l’agriculture est la suite logique à donner à ma curiosité ancienne pour ces thématiques. Alors que les enjeux de société autour de l’accès à l’alimentation ou aux ressources pour les paysans ne font que grandir, je souhaite agir en faveur du changement vers plus de durabilité et d’égalité. 

Je suis à la recherche d’une alternance dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture pour l’année 2025/2026. 

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Jean-Matthieu Lemine 

Après une classe préparatoire en lettres et sciences sociales j’ai intégré le cursus initial de Sciences Po Lille où j'ai trouvé un terroir propice à l'épanouissement de mes aspirations. 

Tel un cépage qui trouve son expression dans un sol particulier, mon intérêt pour l'alimentation s'est enraciné au croisement de cours théoriques, d'engagements associatifs et d'horizons découverts lors de voyages formateurs. Ainsi, la majeure "Boire, manger, vivre" est venue à la suite comme l'aboutissement naturel d'un cheminement entamé dès mes premiers pas dans l'institution. 

Le vin, sujet qui m'était initialement étranger, s'est révélé être un prisme fascinant pour appréhender des enjeux culturels, économiques et sociaux. Cette passion, née de la curiosité, s'est transformée en véritable vocation. La présidence de l'association d'œnologie de Sciences Po Lille m'a permis d'approfondir cette connaissance tout en la partageant. Mon mémoire sur les exportations de vins de Bordeaux vers la Chine illustre ma conviction que l'alimentation, loin d'être un sujet trivial, constitue un champ d'investigation politique majeur, à la croisée des relations internationales, des questions identitaires et des défis environnementaux contemporains. 

Aujourd'hui, je poursuis cet engagement en recherchant une alternance pour la rentrée 2025 dans le secteur des vins et spiritueux, désireux de contribuer à un domaine où se mêlent tradition et innovation, local et global.  

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Agathe Le Tellier 

Après avoir obtenu une licence de sciences politiques à la faculté de droit de Rennes, j’ai intégré, en septembre 2024, Sciences Po Lille en 4ème année, au sein de la majeure Boire, Manger, Vivre.   

Cette formation représente pour moi l’opportunité d’allier les sciences sociales à ce qui me passionne : les enjeux liés au boire et au manger, et ce, dans une perspective de durabilité.  J’ai particulièrement approfondi mon intérêt pour la pêche durable, à travers mon mémoire sur la durabilité de la filière saumon. 

Issue d’une famille d’agriculteurs et élevée dans un environnement où la cuisine et le partage occupent une place essentielle, j’ai grandi avec la culture du bien manger et du bien boire. L’organisation de réceptions familiales et la planification de voyages faisaient également partie intégrante de mon quotidien, nourrissant mon intérêt pour l’hospitalité et l’événementiel. C’est pour cela que j’ai choisi d’effectuer un stage de quatre mois dans une hôtel en Corse, afin d’effectuer un premier pas dans le monde de l’hôtellerie. J’étais stagiaire polyvalente ce qui m’a permis d’acquérir une vision globale du fonctionnement d’un établissement hôtelier. 

Je suis donc à la recherche d’une alternance à partir de septembre 2025 dans le domaine de l’événementiel culinaire, du food & beverage en hôtellerie, ou dans un tout autre domaine : au sein d’une structure engagée sur les enjeux de la pêche durable.  

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Ruth Lukombo 

Après une préparation au concours commun au sein du Programme d'Études Intégrées (PEI), j’ai intégré le cursus initial de Sciences Po Lille. Passionnée par les relations internationales et les sciences humaines, j’ai toujours perçu l’alimentation comme un prisme à travers lequel comprendre les sociétés. Voyager m’a ainsi poussée à parler cinq langues et à découvrir les cultures à travers leurs traditions culinaires, notamment lors d’un Interrail en Europe en 2023. De ce fait, ma troisième année en Erasmus en Espagne a renforcé mon attrait pour les échanges interculturels et la gastronomie. 

Curieuse et ouverte sur le monde, j’ai un lien particulier avec les cultures africaine (angolaise et congolaise) et brésilienne, qui nourrissent ma réflexion sur l’alimentation et ses multiples dimensions, comme le rôle de la cuisine dans la construction de l’identité nationale. Par ailleurs, mon intérêt pour la sociologie de l’alimentation et des boissons m’a conduite à consacrer mon mémoire à l’impact du Dry January sur la normalisation de la sobriété en France. 

Actuellement à la recherche d’une alternance pour 2025-2026, je souhaite évoluer dans le secteur du tourisme gastronomique afin de promouvoir la culture. Je recherche un poste stimulant et formateur, tout en restant ouverte à diverses opportunités pour élargir mes horizons professionnels. 

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Emie Rebillard 

Lier transition alimentaire et particularismes culturels est au cœur des enjeux contemporains dans le domaine de l’alimentation. C'est pour traiter de ces sujets que j’ai intégré la majeure Boire, Manger, Vivre après le cursus initial pluridisciplinaire de Sciences Po Lille.  

Avec des grands-parents restaurateurs et l’importance familiale du “manger ensemble”, l’alimentation a toujours été une évidence pour moi. J’ai conforté mon intérêt pour l’alimentation avec mes cours, mes expériences associatives notamment au pôle cuisine du Bureau des Internationaux ainsi que mon échange universitaire en Corée du Sud. Mon implication dans une association étudiante d’art a confirmé à mes yeux ce lien entre alimentation et culture.  

La question de la transition alimentaire en lien avec l’environnement et les enjeux sociétaux et culturels est, à mon sens, primordiale. Mon mémoire de recherche concernant l’expression des identités culturelles et sociales à travers la nourriture dans la littérature s’inscrit dans cet esprit. La nécessité de revoir nos habitudes de production et de consommation se trouve parfois empêchée par les aspects culturels et sociaux de l’alimentation. J’aimerais donc pouvoir travailler sur ces sujets dans ma future activité professionnelle.  

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Mélodie Tissot 

Issue d’une famille de vignerons, j’ai développé très tôt une appétence pour le boire et le manger. Il me semblait ainsi naturel de me tourner vers le master Boire Manger Vivre après ma licence de relations internationales à ESPOL.  

Durant cette licence, j'ai cherché à expérimenter la réalité du terrain en travaillant plusieurs étés en tant que commis de cuisine et en réalisant un stage de pâtisserie au Meurice. Profondément convaincue que la cuisine est aussi un argument de commensalité et de partage, j’ai été responsable du pôle cuisine de l’association le Bureau des Dégustations à ESPOL.  

Parce qu’il est aussi essentiel de mettre en lumière celles et ceux qui œuvrent pour le bien boire et le bien manger, j’ai eu la chance de faire un stage au sein de la rédaction des magazines Fou de Pâtisserie et Fou de Cuisine. Ce stage a renforcé mon attrait pour le journalisme culinaire.  

Enfin, parce qu’il est impossible d’étudier l’alimentation sans étudier les enjeux de durabilité qui y sont inhérents, je travaille dans le cadre de mon mémoire sur le bean to bar.  

Actuellement à la recherche d’une alternance, mais curieuse de tout, je m’intéresse aux domaines du conseil, de l’évènementiel et du journalisme, trois secteurs complémentaires dans lesquels je pourrais être actrice de l’alimentation de demain.  

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Zoé Turrillo 

Née dans une famille où les tablées sont grandes, les repas préparés collectivement et les assiettes vides à la fin du repas, j’ai appris tôt la valorisation de l’alimentation et la joie de la commensalité.  

Mon intérêt pour les cultures et les identités des individus ne pouvant pas se limiter à l’alimentation, j’ai intégré l’université de Lille au sein de laquelle j’ai obtenu une licence en Science Politique. Durant ce cursus, j’ai effectué un an d’échange au sein de l’université d’Aberystwyth au Pays de Galles où, en plus de suivre des cours passionnants sur les politiques de l’Anthropocène et sur les théories du nationalisme, j’ai pu découvrir une nouvelle culture et son héritage culinaire. C’est de cette expérience qui m’est venu le sujet de mon mémoire : les liens entre nationalisme et les représentations de l’identité culinaire galloise.  

Intégrer la majeure Boire, Manger, Vivre m’a permis de développer cet intérêt pour la gastronomie et les cultures culinaires tout en l’alimentant des sciences sociales de l’alimentation et de l’agriculture. 

J’aimerais donc continuer cet intérêt pour les cultures et la transmission de la gastronomie lors d’une alternance dans la restauration, le journalisme ou l’édition spécialisée, pour découvrir et contribuer aux transformations de la gastronomie.  

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