Portraits d’étudiantes, étudiants de la majeure Sociétés Numériques (SN) - Promotion Joséphine Baker (2025)

Découvrez chaque semaine le portrait d'étudiantes, d'étudiants d'une des majeures de Sciences Po Lille. 

Depuis la rentrée 2021, une réforme du cycle master a eu lieu. Les étudiantes et les étudiants choisissent en quatrième année parmi 17 formations dont 2 doubles-diplômes avec des institutions partenaires et 2 doubles-masters internationaux. Quatre formations sont proposées en apprentissage en 2e année du cycle master (semestres 3 et 4).

En savoir plus :

REFORME CYCLE MASTER

Cette semaine, c'est au tour des étudiantes, étudiants, en cinquième année de la majeure Sociétés Numériques de se présenter. Elles/Ils sont actuellement à la recherche d’un stage de 6 mois à partir de janvier 2025 pour clôturer leur formation. 

Présentation de la majeure

La majeure Sociétés numériques (SN), en partenariat avec l’École Centrale de Lille, prépare les futurs professionnels aux enjeux complexes et exigeants de la révolution numérique. Cette formation de haut niveau explore l’impact des données massives (big data) et des outils algorithmiques sur divers secteurs, allant de la gouvernance à la surveillance, en passant par l'organisation du travail et la gestion des ressources humaines. 

En combinant des compétences techniques (programmation, data science, machine learning) avec une solide base en sciences humaines et sociales (sociologie, économie du numérique, droit des données), cette formation pluridisciplinaire et exigeante offre une approche complète pour comprendre et maîtriser les transformations numériques. 

Julien BOYADJIAN est le responsable de la majeure.

Découvrez les étudiantes, étudiants

Georges BAYIG 

Fortement intéressé par les sciences humaines et sociales, les relations internationales, et les enjeux de lutte contre les inégalités, j’ai rejoint en 2020 le double-diplôme franco-britannique de Sciences Po Lille et l'Université du Kent. J’ai pu y compléter ma formation axée sur les sciences politiques et les relations internationales en suivant des cours d’analyse de données et d'analyse des rapports de force étatiques dans le cyberespace. Cette approche ayant éveillé mon intérêt pour le numérique, j'ai choisi d’y conjuguer mon attrait pour les problématiques de justice sociale en effectuant un stage de chargé de mission ingénierie territoriale chez les Assembleurs, où j'ai contribué à la mise en œuvre de projets d'inclusion numérique à l’échelle des Hauts-de-France. 

Ainsi, j’ai naturellement choisi d’intégrer le Master Sociétés Numériques, double-diplôme professionnalisant et tourné vers l’avenir. Grâce à cette formation j’ai pu renforcer mes compétences techniques et approfondir ma compréhension des enjeux sociopolitiques liés à la révolution numérique : des connaissances précieuses qui m’ont aidé à rédiger mon mémoire sur la dématérialisation des services publics et son impact sur l’accès aux droits des personnes étrangères. Mes expériences professionnelles et académiques m'ayant sensibilisé à la nécessité d’établir un numérique plus responsable, émancipateur, et respectueux de nos libertés individuelles, je cherche désormais à réaliser un stage dans la mise en conformité des entreprises. 

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Léa BOYER 

Ingénieure de formation, j’ai intégré l’Ecole Centrale de Lille en 2020. Depuis le début de ce parcours académique, j’ai pu acquérir diverses compétences techniques (mécanique, informatique, automatique, contrôle qualité, ingénierie biomédicale, électricité) et transverses (gestion de projet, économie). Mon appétence pour le domaine médical m’a conduit a effectué 2 stages liés à ce domaine. Le premier en tant que coordinatrice projet au sein d’Ethicare, une société de conseil stratégique et opérationnel de l’innovation médicale et le second en tant que cheffe de Projet MedTech au sein du pôle de compétitivité Medicen. 

Dans le cadre de ma dernière année à Centrale, et en parallèle d’un parcours spécialisé en data et santé, je suis le M2 « sociétés numériques ». En intégrant ce master, mon objectif est de savoir confronter les enjeux technologiques du numérique avec les décisions politiques. 

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Laura CARUSO

J’ai intégré Sciences Po Lille en 2020 après un Bac ES Bachibac et la participation au programme PEI durant mon année de terminale. Mon premier cycle, couronné par une année d’échange à l’Université Pablo de Olavide à Séville, m’a permis de découvrir de nouvelles disciplines et d’acquérir une solide culture générale. J’ai ensuite choisi le master Sociétés Numériques, car il me permettait de conserver cet aspect pluridisciplinaire tout en approfondissant mes connaissances dans le domaine du numérique, dont les enjeux et implications m’ont toujours particulièrement intéressée. Je recherchais également à compléter ma formation avec une dimension technique, ayant toujours eu un intérêt pour les mathématiques et, en particulier, l’analyse de données, qui me semble fondamentale pour mieux appréhender les défis du monde contemporain. 

Polyvalente, dynamique et surtout curieuse, je souhaite avant tout me forger de nouvelles expériences significatives. Je voudrais m’orienter vers des carrières du numérique qui me permettraient de continuer à développer une certaine diversité dans les missions qui me sont confiées, tout en renforçant mon expertise technique acquise à travers les cours suivis à Centrale. C’est dans cette optique que je prévois de débuter ma carrière dans le domaine formateur du conseil en IT ou en transformation digitale, idéalement à l'étranger. 

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 Martin COULON 

Attiré par les sciences humaines et sociales, j’ai intégré Sciences Po Lille après une première année de classe préparatoire B/L à Douai. De nature curieux, féru de technologie, le master Sociétés Numériques était pour moi une évidence.  

Grâce à ce master, j’ai eu la chance de pouvoir travailler pendant 9 mois sur un sujet de recherche qui m’a passionné, « La géolocalisation des enfants par leurs parents ». Nous avons également appris à analyser les chiffres, à faire parler les données, à programmer, et même à comprendre ce qu’est un raisonnement « toutes choses égales par ailleurs » !  

La donnée prend une place de plus en plus centrale dans nos vies et je suis très heureux d’avoir pu apprendre à la produire, à l’analyser, mais surtout à la questionner. Cet été, j’ai pu confirmer mon projet professionnel en réalisant un stage au Louvre où j’ai pu mettre à profit mes connaissances en programmation et en analyse de données.  

Fort de ces expériences, je cherche désormais une expérience professionnelle en tant que Data Analyst ou chargé d’études quantitatives à partir de janvier 2025. Pour en découvrir plus sur mes réalisations et découvrir mon CV n'hésitez pas à consulter mon portfolio .  

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Corentin FLEURI 

J'ai effectué une prépa MP et intégré l'école Centrale de Lille en 2021. Attiré par le domaine de l'informatique et du numérique j'ai vu le master SN de Sciences Po comme une opportunité de découvrir des sujets des sciences humaines qui m'attiraient mais était un peu flou pour un ingénieur. 

Ce master m'a permis de réfléchir à l'impact sociologique du numérique dans la vie des individus ainsi que de soulever les questions d'ordre morale et juridique liées à ces avancées techniques. 

Je peux dorénavant appréhender autrement les enjeux liés à l'analyse de données et suis à la recherche d'un stage de data analyst ou chargé d'études quantitative pour février 2025 afin de parfaire ma technique. 

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Ilona KIVICI-PIREDDA 

Diplômée d'un Bachelor en Relations internationales et sciences politiques de l'ILERI Paris, j'ai acquis une spécialisation en cybersécurité et blockchain grâce à mon expérience associative chez Cyb-RI. Je souhaite maintenir un profil aux compétences pluridisciplinaires, et le Master "Sociétés Numériques" de Sciences Po Lille et Centrale Lille représente le compromis idéal entre technicité et application pratique. Mon objectif est de prolonger ma polyvalence tout en me spécialisant dans le domaine du numérique. 

Les secteurs de la santé et de la protection des données me tiennent particulièrement à cœur, et j'espère pouvoir explorer ces thématiques au cours de mon futur stage. Désireuse de développer mes compétences et de continuer à apprendre tout au long de ma carrière, je m'oriente vers le conseil.

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Lina MEDJENI 

 Si, la plupart du temps, choisir équivaut à renoncer, en ce qui me concerne, faire le choix du master Sociétés Numériques était un moyen d’allier sciences sociales et enseignements techniques, et donc de ne plus renoncer à l’un au détriment de l’autre. En effet, après un baccalauréat scientifique, j’ai d’abord décidé d’intégrer une CPGE BL. Cette année fut riche et très formatrice, et elle a également développé mon intérêt pour les sciences sociales, ce qui m’a poussée à poursuivre mes études à Sciences Po Lille. Après un tronc commun généraliste et une année à Istanbul, où j’ai pu être introduite aux sciences de la donnée et renouer avec les statistiques, j’ai fait le choix d’entrer dans le master SN dont je suis aujourd’hui l’ambassadrice. 

Entrer dans ce master m’a permis d’envisager le numérique sous tous ses angles, de sa création à sa gouvernance, en passant par ses usages différenciés. Durant ma première année, j’ai d’ailleurs choisi d’entreprendre un rapport d’expertise sur la plateforme de signalement des VSS de Sciences Po Lille. Cette expérience m’a permis de me sensibiliser davantage aux enjeux du numérique, en découvrant à quel point des outils technologiques peuvent jouer un rôle essentiel, même dans des domaines aussi sensibles. Cela a renforcé ma conviction sur le potentiel du digital à apporter des solutions concrètes et efficaces.  

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Jeanne PICHANCOURT 

Forte d’un parcours ouvert sur l’international (Etats-Unis, Pays-Bas), et après avoir achevé un Bachelor en "New Media and Digital Culture" à l’Université d’Amsterdam, j’ai souhaité revenir en France pour la fin de mes études. Mon intérêt prononcé pour les nouvelles technologies et une approche transversale de la transformation numérique m’ont conduite à rejoindre le double cursus Sciences Po Lille x Centrale Lille. J’ai pu y approfondir mes recherches en matière d’enjeux sociaux et sociétaux incombant aux changements apportés par les nouvelles technologies, à l’instar des défis de co-gouvernance et d'inclusion numériques. Auparavant, lors de l’essor de ChatGPT, j’ai eu la chance de réaliser un stage de 4 mois auprès du Conseil national du numérique et de mener des travaux de recherche en lien avec l’IA générative. 

Je me destine à employer le numérique comme un outil d’innovation sociale et une force pour les communautés locales dans le secteur public ou parapublic, en marge d’un parcours artistique. 

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Laura SPATZIERER 

Depuis le lycée, j’ai développé un vif intérêt pour les sciences humaines et sociales, avec une passion particulière pour les sciences politiques, la sociologie et les mathématiques. Après une année en classe préparatoire hypokhâgne, qui a renforcé mes capacités d’analyse et de travail, j’ai intégré Sciences Po Lille en 2019. Le choix du master Sociétés Numériques s’est naturellement imposé, tant il permet de lier sciences sociales et compétences techniques. Ce parcours m’a permis de consolider une solide culture numérique au travers des sciences sociales tout en développant des compétences techniques comme la programmation et l’analyse de données, notamment avec R et Python. 

J’ai ainsi eu l’opportunité de mener un mémoire de recherche sur les utilisateurs du site d’Alain Soral, figure de l'extrême droite conspirationniste en France. L’objectif était de situer politiquement les « soraliens » à partir de leurs commentaires, recueillis par web scraping, et d’analyser la structure de leur réseau sur cette plateforme. Ce projet a mobilisé mes compétences en sciences politiques et en techniques de collecte, traitement et analyse de données, tant quantitatives que qualitatives. 

Cette expérience m’a sensibilisée aux enjeux du conspirationnisme en ligne, et j’aspire à approfondir ces thématiques dans le cadre d’une carrière de recherche. Je recherche donc un stage de six mois dans ce domaine, combinant des compétences techniques (analyse de données, cartographie de réseaux) et la recherche sur des sujets tels que le conspirationnisme, l'extrême droite, le confusionnisme et la haine en ligne. 

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Simon VIAL 

Après trois années passées à Centrale Lille dont un stage de 6 mois en tant que Data Project Manager chez Numberly, un semestre en université au Japon et de nombreux projets ingénieurs, j'ai intégré le master SN en double cursus avec Centrale.  

J'ai fait ce choix afin d'adopter un regard plus global vis-à-vis du numérique, comprendre comment les nouvelles technologies s'insèrent dans la société, quels sont leurs usages et comment sont-ils différenciés selon les populations. J'aime beaucoup le fait que nous ayons une classe avec des parcours très variés, ce qui nous amène à porter des regards différents sur les sujets évoqués en cours et ainsi avoir des échanges riches et complémentaires. 

Ce master m'a permis d'envisager des sujets numériques de manière plus complète, en prenant en compte toutes les composantes (technique, sociétale, juridique, économique …) qui influent sur ces problématiques. J'ai également pu réaliser un rapport d'expertise sur les impacts sociaux et environnementaux des data centers. 

Pour la suite, j'aimerais travailler dans le conseil pour l'élaboration des politiques publiques en matière de numérique, possiblement dans le domaine de la santé. 

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Qianwen YU 

 Après une licence de français en Chine et une licence en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lille, j'ai souhaité explorer les interactions entre sciences sociales et technologies. C'est ainsi que j'ai rejoint en 2022 le double diplôme en Sociétés Numériques proposé par Sciences Po Lille et Centrale Lille. 

Cette formation me permet de développer une compréhension des transformations numériques tout en acquérant des compétences techniques en informatique.  En tant que seule étudiante internationale de ma promotion, mon immersion dans le système académique français constitue un défi enrichissant qui renforce quotidiennement ma capacité d'adaptation et ma compréhension interculturelle. 

Dans le cadre de ma recherche de stage, je souhaite m'orienter vers le secteur des nouvelles énergies ou du numérique, où je pourrai allier mes connaissances techniques et sociales ainsi que mon expérience internationale acquises au fil de mon parcours. 

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